Immobilier. À Toulouse, où acheter et avec quel budget ?

Grâce à des taux de crédit toujours au plus bas, il est possible d’acquérir des biens dans des conditions favorables à Toulouse. On fait le point quartier par quartier.

Publié le : 28/09/2016 à 08:56

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Le centre-ville de Toulouse reste bien positionné en 2016, c’est le seul qui reste spéculatif dans la Ville rose, indiquent les notaires (Photo Côté Toulouse/David Saint-Sernin).

Avec des prix stables, des taux au plus bas (1,65 % sur 25 ans, 1,45 % sur 20 ans, 1,15 % sur 15 ans), Toulouse est bien positionné sur le marché de l’immobilier et les ventes ont suivi la tendance avec une hausse des transactions en 2016.

Des ventes encouragées par une stabilisation des prix.

Avec un prix médian de 2 500 euros/m2 dans l’ancien, Toulouse figure au sixième rang national au même niveau que Montpellier. Mais ce prix médian varie logiquement d’un quartier à l’autre puisque les dix quartiers les plus centraux de Toulouse ont connu des prix supérieurs à 3 000 m2, indique la Chambre des Notaires.

Saint-Cyprien reste une valeur sûre

Certains quartiers tirent plus que d’autres leur épingle du jeu. Comme ces dernières années, Saint-Cyprien fait partie des lieux très demandés avec des transactions qui se concluent rapidement et une évolution des prix à la hausse (+8,7%). Avec des prix un peu au-dessus de la moyenne communale (3 360 euros/m2 pour de l’ancien), Saint-Cyprien convient tout de même mieux à des budgets aisés.

Avec moins de moyens et toujours dans le même secteur, il est possible de faire de bonnes affaires à Purpan et Casselardit (2 500 euros/m2), notamment sur de la maison individuelle.

Bonnefoy et Croix-Daurade attirent à moindre prix

Dans le prolongement de Matabiau et de son projet urbain XXL, le faubourg Bonnefoy (2 180 euros/m2) et Croix Daurade (2 130 euros/m2) attirent de plus en plus avec un prix moyen.

Les quartiers les plus chers de Toulouse restent logiquement les Carmes (3 900 euros/m2), Saint-Georges (3 860 euros/m2), Saint-Étienne (3 830 euros/m2).

D’après les notaires, c’est le quartier Arnaud-Bernard qui a connu la plus forte hausse (+17,2%) avec un prix médian à… 3 650 euros le m2, un montant au-dessus du Busca.

Grosses baisses aux Arènes et aux Izards

Dans la série des grosses chutes, c’est le quartier des Arènes qui a connu la baisse la plus significative cette année (-19% à 2 090 euros le m2).

« Le quartiers les plus populaires, et notamment Les Izards (-12,1% à 1 680 euros le m2), connaissent des dépréciations à deux chiffres, ce qui accentue la fracture avec les beaux quartiers », indiquent les notaires.

Des chiffres à relativiser tout de même tant ils dépendent du type de biens et du volume de vente réalisé dans l’année.

 

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Auteur : David Saint-Sernin

 

Source : actu.cotetoulouse.fr/