Dépendance : moins d’un tiers des Français prêt à souscrire à une offre

Même si la dépendance reste au coeur des préoccupations des Français, ils sont de moins en moins nombreux à se sentir concernés par ce sujet, selon une étude réalisée pour La Banque Postale Prévoyance.

«Une actualité moindre sur le sujet», selon Tanguy Carré, directeur de la Banque Postale Prévoyance.
«Une actualité moindre sur le sujet», selon Tanguy Carré, directeur de la Banque Postale Prévoyance.

Décidément, la dépendance a de moins en moins la cote auprès des Français. C’est en tout cas ce que confirme la 8ème édition du baromètre dépendanceTNS Sofres pour La Banque Postale Prévoyance. Selon cette étude, 74% des Français se sentent aujourd’hui concernés par la dépendance. Soit 8 points de moins qu’en 2014. « Pour la première fois, ce chiffre est en recul, conséquence probable d’uneactualité moindre sur le sujet conjuguée aux évènements lourds de ces derniers mois », estimeTanguy Carré, directeur de la Banque Postale Prévoyance.

26% DES FRANÇAIS ONT PRIS DES DISPOSITIONS

La loi d’adaptation de la société au vieillissement (ASV) du 28 décembre 2015 (voir ci-dessous) n’aurait notamment pas modifié la perception des Français face à la dépendance. 59% des personnesinterrogées jugent cette loi insuffisante, alors que 23% n’en n’ont même jamais entendu parler. « Pour autant, face à la situation actuelle des finances publiques, de plus en plus de personnes qui considèrent la dépendance comme un risque réel, n’hésitent plus désormais à passer à l’action », explique Tanguy Carré. 26% des sondés auraient ainsi déjà pris des dispositions, à titre personnel, face au risque dépendance (+5 points par rapport à 2014).

PAS LE SUCCÈS ESCOMPTÉ

Reste tout de même que selon ce baromètre, moins d’un tiers des Français (31%) serait intéressé pour souscrire à une assurance dépendance pour le compte d’un proche ou d’un parent. Selon nos informations, l’assurance dépendance de La Banque Postale – lancé en janvier 2015 et dont l’ambition était de vendre 25 000 à 30 000 contrats dès la première année – serait d’ailleurs loin d’avoir atteint ses objectifs.

Source : argusdelassurance.com